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La Valeur "poulet" ou bien "The Chicken Value"




Mais qu'ece que c'est que cela:
La Valeur "poulet" oubien "The Chicken Value" exactement ?



Notre cerveau en question



Les spécialistes du cerveau s'accordent à penser que nous ne pouvons assimiler une perception totalement nouvelle à notre système cognitif.(Pour un enfant de deux mois, un fauteuil vu pour la première fois est un monstre incompréhensible. Puis, la connexion va s'établir dans son cerveau -cette simple représentation demande que dix neurones soient connectes- et y demeurera: dans sa vie quotidienne, ces dix neurones gardent la trace de cette perception et pourront la faire surgir à nouveau quand l'enfant verra un fauteuil, quand il l'imaginera ou en rêvera). Pour comprendre et intégrer une nouvelle information, le cerveau doit pouvoir la comparer à un élément qui a déjà laissé sa trace. Notre conception de la réalité repose sur nos connaissances: ce que nous savons déjà, nos croyances, notre culture. Nous n'acquérons pas de nouvelles connaissances, nous faisons qu'augmenter les informations que nous possédons. Le stimulus proposé à notre perception doit correspondre aux réalités dont nous avons déjà fait l'expérience pour que les processus analytiques de raison et de logique nous permettent de l'interpréter, de savoir le décoder (c'est-à-dire de le percevoir de façon compréhensible): le "jamais vue" ne peut être appréhendé comme le démontre une expérience faite par le Dr. John Wilson au sein d'une tribu primitive africaine ( une société de tradition orale qui n'avait jamais vue de film et ignorait ce type d'image ). Il présenta un film éducatif sur les méthodes d'hygiènes et demanda aux indigènes ce qu'ils avaient retenu. Aucuns ne put lui répondre, ils n'avaient littéralement rien "vu" mais tous avaient remarqué...un poulet dont l'apparition sur l'écran avait été plus que brève. L'animal avait constitué pour eux l'unique moment de réalité d'un spectacle incompréhensible.

Ce même genre d'expérience fut repris par des psycho-ethnologues. Même résultat. Les comptes rendus de brefs documentaires projetés à des tribus primitives ne mentionnent pas, même sous une forme approximative, les produits de notre civilisation technologique (les automobiles ne sont pas perçues, tandis que la végétation occidentale, différente de la flore locale, est remarquée). Parvenue au cerveau, l'information visuelle n'est pas intégrée au niveau du néo-cortex car n'étant assimilée à rien de connu, elle ne peut utiliser une liaison neuronale existante. Ce que nous ne percevons pas et qui reste à l'état de sensations diffuses parce que le cerveau ne parvient pas à l'organiser en perception, nous apparait comme une hallucination, une expérience impossible à communiquer. C'est le problème des expériences ineffables, comme celles du mysticisme, des NDE et des RR4. Ceux qui les éprouvent sont obligés de les interpréter d'une façon compatible avec leurs croyances, leurs expériences ou leurs attentes, et, pour les exprimer, de s'ajuster aux dimensions, au langage de la vie ordinaire (traduction = trahison, disent les Italiens). Il peut arriver que l'on déforme ou embellisse involontairement notre expérience de la réalité.

Sur cela, je vulgariserais l’écrit de la façon suivante:

On ne peut comprendre ou bien percevoir se qui déborde de notre coupe de compréhension cela, en raison que notre conscience *(notre cerveau et plus particulièrement nos neurones) va systématiquement rejeter certaines de nos expériences qui ne cadrent pas avec nos informations déjà acquises ou bien innées. Aussi, pour beaucoup d’humains, il est assumé que ce qu’ils ne voient pas, n'existe pas! Or, ce n'est pas parce que notre cerveau du moment, ne peut traiter ou ne peut assimiler l'information et la comparer avec se qui existe préalablement dans ses archives mémorielles, (dans ses neurones) que cela "n'existe pas" pour autant! En effet, à tous les instants de notre vie, nous, nous fabriquons une vision et une perception de la réalité qui est conforme avec nos croyances ainsi que se qui est acceptable pour nous à ce moment-là. La "vraie réalité" quant à elle, se situe certainement par-delà notre simple perception!


La Force de l'esprit humain


Dans les années 50, un bateau container anglais transportant des bouteilles de madère en provenance du Portugal débarque en Ecosse pour livrer sa marchandise. Un marin s'introduit dans le container de réfrigération pour vérifier s'il ne reste plus rien à livrer.

Nul ne sait qu'il est entré et on referme la porte du container alors que l'homme est encore à l'intérieur. IL tambourine sur les cloisons, mais personne ne l'entend et le bateau repart pour le Portugal.

Le marin trouve de la nourriture dans ce lieu mais il sait qu'il ne pourra pas survivre longtemps dans cette chambre froide. Il a pourtant la force de saisir un morceau de métal et il grave heure après heure, jour après jour, le récit de son terrible martyre. Il énonce avec une précision scientifique son agonie. Comment le froid l'engourdit, comment ses orteils et ses doigts gèlent. Comment son nez se transforme en une pierre insensible. La morsure de l'air réfrigéré qui devient une véritable brulure, son corps qui peu à peu devient un gros glaçon.

Lorsque le bateau jette l'ancre à Lisbonne, on ouvre le container et on découvre l'homme mort de froid. On lit son histoire gravé sur les murs. Toutes les étapes de son calvaire y sont décrites avec force détails.

Mais le plus extraordinaire n'est pas là. Le capitaine examine le thermomètre du container frigorifique. Il indique 20 degrés. En fait, le système de réfrigération n'avait pas été activé durant tout le trajet du retour:

L'homme est mort parce qu'il croyait que le système de réfrigération fonctionnait et qu'il s'imaginait avoir froid. Ce n'était que son imagination qui l'avait tué.



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